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Sémiographe et LDI

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Les jugements généraux

Dans le Sémiographeä , la plupart des significations, courantes ou rares, liées à un domaine ou à une population langagière, sont incorporées dans le dictionnaire de base. Il n’existe aucune restriction de termes et de significations a priori. Ainsi, le mot " renard " est entendu a priori par le système aussi bien comme un caniné sauvage que comme une voie d’eau dans un ouvrage hydraulique, ce dernier sens étant attesté dans plusieurs dictionnaires.

Une relation 1-N concernant les domaines d’emploi (aéronautique), les fréquences d’utilisation (rare), les lieux où une expression a cours (Québec), et d’autres informations de même nature est utilisée pour distinguer les sens courants des sens fort peu fréquents.

 

La description sémantique.


Dans le Sémiographeä , la description sémantique est effectuée à l’aide de liens entre les unités lexico-sémantiques (mots-sens) et les concepts (constructions arbitraires), d’une part, et entre certaines unités lexico-sémantiques entre elles, d’autre part.
La première de ces descriptions sémantiques constitue l’axe ontologique de la description.
La deuxième description constitue l’axe linguistique de la description.

La description ontologique.

La description ontologique comporte des liens entre des unités lexico-sémantiques et des concepts (de construction arbitraire, et normalement alinguistique), ainsi que des liens entre concepts.

La classification de ces types de liens peut se faire selon plusieurs points de vue, selon que l’on s’intéresse à :
- la relation fortuite (l’orage ravage) ou nécessaire (le ravageur ravage)
- la signification de l’appartenance ontologique (graphe componentiel) et son utilisation par traits sémantiques, avec de nombreuses distinctions comme la nature ontologique d’un élément (un ravageur est une personne), son action (le ravageur ravage), son domaine d’intérêt (un fleuriste vend des fleurs)...
- la description et l’utilisation de l’ensemble des liens syntaxiques (tout animal mange, se reproduit, meurt..., un fleuriste vend des fleurs), pour des connaissances fortuites ou nécessaires...

Le graphe contient environ 280.000 liens ontologiques, ce qui, puisque ces liens s’appliquent entre des ensembles importants de mots, correspond à des milliards d’associations susceptibles d’être utilisées par le système.

 

La description linguistique


La description linguistique concerne des relations entre des mots ou expressions d’une même langue ou des relations (de traduction) entre des mots ou expressions de langues différentes.

La description linguistique entre des mots d’une même langue

La description a pour fonction d’économiser le recours à l’axe ontologique en autorisant la substitution de termes entre eux sur des critères syntaxiques simples (paraphrases). Au niveau le plus simple, on trouve une variété de synonymies (identité, synonymie concernant des termes polysémiques, abréviation...). Pour ces niveaux, les substitutions se font position à position, sans modification de la structure syntaxique de la phrase. Aux niveaux supérieurs, on trouve des phénomènes créant une modification dans la disposition des mots de la phrase (les négociations ont abouti <---> l’aboutissement des négociations) ou dans le nombre de mots de la phrase (la forêt gabonaise <---> la forêt du Gabon).

Il y a environ 60.000 relations de ce type dans la graphe.

La description linguistique entre des mots de langues différentes

Il existe un seul type de relation entre des mots de langue différentes. Cette relation est : " se traduit par ".

La relation " se traduit par " permet de dire que si le mot Ms de la langue source a le sens S, alors il peut se traduire par le mot Mc de langue cible.

La relation " se traduit par " est de type N-N, même si le plus souvent elle est rendue bijective par construction du graphe ontologique. D’autre part, " se traduit par " ne signifie pas nécessairement que l’ensemble de la description sémantique du mot de la langue cible se trouve dans la description sémantique du mot de la langue source. Ici de nombreux effets linguistiques (étymologie, jeu de mots) et culturels peuvent créer des écarts, même à propos de choses concrètes. Par exemple, si escargot se traduit bien par " snail " en anglais, il admet une connotation pour cette langue, ou plutôt pour un anglais (garden pest : parasite de jardin) qui est moins évidente chez un français (qui, quant à lui admettra facilement une connotation de plat savoureux).







   
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